Football : rétrospective des palmares de l’équipe nationale brésilienne depuis 1958

Publié le : 23 septembre 202024 mins de lecture

Les plus jeunes, ou les moins accros à l’univers du ballon rond, gardent peut-être en tête une bien triste image du football brésilien : celle d’une nation incrédule broyée par la douleur d’une défaite inimaginable lors des demi-finales de la dernière Coupe du Monde de Football organisé au Brésil en 2014.

Cette déroute à l’ampleur exceptionnelle (7-1 face à l’Allemagne) encaissée par une des Seleçãos certainement les moins talentueuses de l’Histoire du Futebol brésilien démontre au moins deux choses : même la plus grande équipe du monde n’est pas à l’abri d’une cuisante désillusion, et personne ne pourra en aucun cas effacer les innombrables succès que cette équipe a glanés tout au long des décennies.
Depuis son importation depuis le lointain Empire Britannique à la fin du XIXe siècle par Charles W.Miller, un Anglo-Brésilien né à São Paulo, jusqu’aux exploits en Coupe du Monde, le football s’est imposé au Brésil comme le sport incontournable, celui grâce à qui tout devient possible, pour les plus fortunés comme pour les plus déshérités. Et son histoire le montre bien avec pas moins de 5 Coupe du Monde gagnées, un record tout simplement inégalé jusqu’à aujourd’hui!

Suède 1958, le premier

Avec cinq trophées dans son palmares, il est surprenant que le Brésil ait attendu si longtemps avant de commencer sa collection pour la Coupe du monde. Le premier titre, en effet, est arrivé en 1958, en Suède, après cinq compétitions, entrecoupées d’une période dramatique de guerre qui, bien sûr, a arrêté les jeux de 38 à 50. De plus, selon les prévisions, cette dernière édition aurait dû être décisive pour le Brésil, qui devait remporter à domicile le premier titre historique de la Coupe Rimet de l’époque. Au lieu de cela, au Maracanà, les cousins ennemis de l’Uruguay, grâce à quelques champions d’origine italienne comme Schiaffino et Ghiggia, ont été parmi les protagonistes de cette édition.

Ce n’est donc pas un hasard si la parabole en or du Brésil coïncide avec l’explosion du joueur de football longtemps considéré comme le plus fort du siècle : « O Rey » Pelé. En 2000, en effet, le verdict sera unanime : « La Perle Noire », avec le funambule et fou Diego Armando Maradona, doit être considérée, ex aequo, comme le footballeur numéro un du XXe siècle.

En tout cas, l’équipe nationale verte-or qui est présentée à la Coupe du monde suédoise est immédiatement considérée comme l’une des favorites, bien qu’elle ait eu quelques difficultés à se qualifier lors du tour préliminaire. Celle de 58 en fait, avec la naissance et la diffusion des médias télévisuels, doit être considérée comme le premier vrai championnat du monde avec des médias de longue portée. La conséquence est une forte demande de participation des équipes nationales, qui se fera au détriment de l’équipe nationale italienne elle-même, exclue, pour la seule fois de son histoire, des phases finales du monde, battue dans le match décisif contre la modeste Irlande du Nord 2-1.

Le Brésil sort d’une Coupe du monde 54 plutôt décevante, après un départ canon qui a vu les Sud-Américains capituler en quart de finale contre le cuirassé hongrois : le 4-2 des Hongrois a parlé clairement et dans cette édition, Hidegkuti, Kocsis et Puskas étaient les véritables « Brésiliens » du tournoi.

Quatre ans plus tard, le festival de football se tient dans la Suède neutre, choisie comme lieu d’accueil également et surtout en raison de son éloignement des blocs de l’Ouest et de l’Est, alors en pleine tension à cause de la guerre froide.

Didì, Vavà, Pelé et Garrincha.

La phase de qualification est favorable aux Brésiliens, qui gardent au chaud les chevilles d’Edson Arantes do Nascimiento, dit Pelé, âgé de dix-sept ans. La « perle noire » ne sera envoyée sur le terrain que pour les quarts de finale, contre le surprenant Pays de Galles, en première mondiale, battu grâce à un but du jeune talent. Les phénomènes, quant à eux, sont principalement Didì et Vavà, respectivement le milieu de terrain inventeur de la punition de la « feuille morte », ou « folha seca » en portugais, et un avant-centre comme peu d’autres à l’époque. Mais ce qui ressort par-dessus tout, c’est peut-être le joueur qui, avec Pelé, doit être considéré comme le véritable, le grand protagoniste du championnat du monde : Garrincha.

Le « moineau » paralysé – son surnom vient du nom d’un oiseau tropical à la démarche molle – est l’aile droite qui manquait au football mondial. Technique, très rapide, impitoyable sous les buts, Dos Santos Garrincha a un handicap qui, comme dans les contes de fées à fin heureuse, est sa grande caractéristique. Frappé par une polio encore enfantine, pour le moins pour le reste de ses jours, le futur « campeon » grandit avec une déformation physique caractérisée par une jambe plus courte que l’autre et qui, à y regarder de plus près, lui donne un faux encore impossible à imiter. Celle de 1958 est sans doute son championnat du monde.

Cependant, le Brésil n’a imposé sa force qu’en demi-finale contre la très forte France, qui jusqu’alors avait fait le spectacle, emmenée par son attaquant central Just Fontaine, meilleur buteur de cette édition avec 13 buts. C’est l’allumette de Pelé. Le jeune homme de 17 ans a marqué un triplé, donnant à son équipe nationale un extraordinaire 5-2. Le deuxième but d’O’Rey est emblématique. Garrincha sème la panique sur la ligne de touche, sert le jeune attaquant au milieu et, sans y réfléchir à deux fois, il accroche la volée et poignarde le gardien adverse dans le coin avec un de ses buts typiques : un concentré de puissance, de classe et de précision. Pendant ce temps, à Göteborg, toujours à 19 heures le même 24 juin, l’autre grand favori de la Coupe du monde et pas seulement parce que c’est le pays hôte, la Suède, a fait bouillie de l’Allemagne de l’Ouest, titulaire du titre, en le battant 3-1, grâce à Kurt Hamrin et surtout à son coéquipier Nils Liedholm.

Au stade « Rasuna » de Solna, le 29 juin 1958, la finale a mis en avant deux philosophies du football différentes, deux façons complètement opposées de comprendre le football : d’une part la force physique et l’intelligence tactique de la Suède du « Baron » Liedholm, d’autre part le football « bailado » des Brésiliens, sur le terrain avec environ quatre attaquants et au moins trois autres joueurs ayant des caractéristiques offensives. Mais les champions du Brésil ont raison, malgré l’avantage provisoire signé par Liedholm, déjà à la quatrième minute du match. D’autre part, selon les Suédois eux-mêmes, le simple fait d’atteindre la finale est en soi une sorte de victoire.

Le match se termine à nouveau sur un score de 5-2, établissant ainsi la puissance sud-américaine. Zagallo, Vavà et Pelé, qui ont tous deux fait un doublé. En outre, le score le plus élevé, celui du cinquième but, restera à jamais dans l’histoire de ce sport : le cri du reporter radio du diffuseur national brésilien, Osvaldo Moreira : le premier d’une série interminable de « gooooooool ! » qui sera la marque de la façon dont les Brésiliens racontent – et vivent – le football.

Chili 1962, le championnat du monde de hard play

À la surprise générale, l’organisation de la 62e Coupe du monde a été confiée au Chili, pas exactement au sommet du football international et encore sous le choc du terrible tremblement de terre de 1960. Le vainqueur, lors d’une compétition qui n’est pas irrésistible pour le plaisir et le divertissement, a été le Brésil, pour la deuxième fois consécutive, un exploit qui n’avait réussi auparavant qu’à l’Italie, dans les années 30. Ce sont les Azzurri qui ont dû payer le prix de la dureté chilienne, dans ce match longtemps considéré comme la « bataille de Santiago », au cours de laquelle ils ont été éliminés par les hôtes, au milieu d’expulsions injustes, de fautes à la limite de la sécurité humaine et d’un arbitrage pour le moins « fait maison » par l’Anglais Aston.

En fin de compte, le championnat chilien a été l’un des pires championnats du monde jamais organisés. Pas moins de 15 joueurs ont été victimes d’accidents assez graves, du Russe Dubinski, fracturé, au grand gardien de but russe Jascin, frappé par la Landa chilienne à la tête, pendant la période Chili – URSS. L’un des grands protagonistes de la Coupe du monde, Garrincha, expulsé pour avoir réagi à une faute en demi-finale entre le Brésil et le Chili, a été frappé à la tête avec une pierre lancée depuis les tribunes, ramenant plusieurs points de suture.

Pendant ce temps, les tenants du titre ont réussi à atteindre les demi-finales sans le joueur le plus fort du monde à l’époque, le jeune et omniprésent Pelé. O’Rey n’a marqué qu’un seul but, lors de ses débuts contre le Mexique, battu 2-0, mais dès le deuxième match, il a dû se retirer en raison d’une forte entorse à l’aine. Les Brésiliens n’ont pas réussi à dépasser l’égalité dans ce match contre la surprenante Tchécoslovaquie et ils ont dû jouer les quarts de finale contre l’Espagne, alors entraînée par le magicien Helenio Herrera. Les « Furies rouges » ont défendu l’avantage d’Adelardo jusqu’en 1972, et l’ont même presque doublé à plusieurs reprises et, à une occasion, l’ont même atteint.

L’arbitre chilien Bustamante, à la fin du match accusé de corruption, a inexplicablement annulé le but aux Espagnols et, surtout, n’a pas accordé de penalty pour une faute très nette du Brésilien Nilton Santos. Malgré les 9 champions du monde, le Brésil a mal joué et n’a réussi à s’imposer que grâce à l’habituel Garrincha, qui a ressuscité dans les dernières minutes du match en donnant le tuyau à Amarildo, bon remplaçant de Pelé, les deux balles droites qui ont permis au vert-or de passer en quarts de finale. Dans cette course également, le « moineau » a été décisif, battant pratiquement seul la forte Angleterre de Charlton, Moore et Haynes, qui quatre ans plus tard remportera le premier et unique titre mondial à domicile. Garrincha a bu le marqueur direct Wilson, a marqué un grand but et a servi sur un plateau d’argent la finale 2-1 signée par le bombardier Vavà.

La demi-finale chilienne et la finale contre la Tchécoslovaquie

Malgré les coups de poing de Sanchez et de ses compagnons, le Brésil, traîné une nouvelle fois par Garrincha, expulsé pour réaction mais non disqualifié pour la finale, a réussi à s’imposer 4-2 contre le Chili. En finale, c’est encore une fois l’aile « auri-verte » qui a valu le prix du billet, malgré les conditions physiques difficiles, toujours de retour des coups portés contre les Chiliens. Le 17 juin 1962, au Stadio Nacional de Santiago du Chili, le Brésil s’est imposé 3-1 contre la surprenante Tchécoslovaquie, traînée par Willy Schroiff, gardien de but du Slovan à Bratislava et grand protagoniste du tournoi. Les Tchèques ont même pris l’avantage à la 14e minute grâce à un but de Masopust. Cependant, soutenus par plus de soixante mille fans presque tous de foi brésilienne, Garrincha et ses coéquipiers ont réussi à sortir, grâce aux buts marqués par les excellents Amarildo, Zito et l’habituel Vavà. La perle noire Pelé, malgré les supplications adressées à l’équipe médicale brésilienne, n’a jamais été envoyée sur le terrain.

Mexique 1970, le trio du Brésil

La compétition mexicaine a été celle où, pour la première fois, toutes les équipes nationales gagnantes ont participé au moins une fois au trophée international maximum. Ce qui inquiétait presque toutes les équipes participantes, appelées à des préparations athlétiques spéciales, c’était surtout la hauteur de certaines villes mexicaines. Outre le Brésil, le protagoniste du tournoi était, de manière presque surprenante, l’Italie, qui est devenue célèbre pour la course de relais entre Mazzola et Rivera. Pour les Azzurri, ce fut le championnat du monde de Nando Martellini, le commentateur qui a également accompagné la victoire en 1982. Sa voix a raconté ce qui, pour tous, experts ou non, est entré dans l’histoire comme le match du siècle : la demi-finale Italie Allemagne, qui s’est terminée après prolongation par le score de 4-3.

En tout cas, au tour de qualification, l’équipe verte et or a liquidé tous les adversaires avec des buts : quatre lors de ses débuts avec la Tchécoslovaquie, un de mesure pour les Anglais et trois pour les Roumains. En plus d’un Pelé mature et peut-être jamais aussi fort, il y avait Tostao, Jairzinho, Rivelino et Clodoaldo, ainsi que Gerson et le capitaine Carlos Alberto, un véritable homme d’équipe. C’est un Brésil somptueux devant, mais aussi attentif et fort derrière, surtout physiquement. Selon beaucoup, ce sera l’équipe la plus forte qui ait jamais participé à une Coupe du monde.

Une tasse pour deux

Alors qu’il se trouvait à l’Azteca de Mexico, à la même époque que le 17 juin 1970, le Brésil a répondu par trois marques à la tentative de la Cubilla uruguayenne de saper le chemin vers le trophée vert-or. C’est Clodoaldo, Jairzinho et Rivelino qui ont emmené l’équipe nationale brésilienne en finale contre l’Italie de Valcareggi.

Sur scène, les deux équipes nationales remportent deux Coupes du monde : selon les règles, l’une des deux équipes, en remportant la troisième Coupe Jules Rimet, pourrait remporter, physiquement, le trophée le plus convoité de tous les temps. Et c’est le Brésil qui l’a fait.

Le 21 juin 1970, les Verts-Or ont écrit quatre fois leur signature sur le tableau d’affichage final, contre la seule signature italienne. La première mi-temps s’est terminée par un match nul : 1-1. Cependant, le jeu a été dominé par les Sud-Américains. Sur 18′, O’Rey Pelè a été suspendu en l’air et a transpercé Albertosi d’une tête magique et imprenable. Au bout de leurs forces, toujours en lutte contre les Allemands, les Azzurri ont réagi avec Boninsegna, qui a profité de l’erreur d’Everaldo.

L’entraîneur Valcareggi a trahi le relais et a envoyé le jeune Rivera sur le terrain pour seulement six minutes, à la place d’un Mazzola peu concluant, attirant toute la controverse possible à son retour au pays. En tout cas, même l’enfant chéri de Milan n’aurait rien pu faire ou presque contre un Brésil aussi fort. À la 65e minute, Gerson a marqué un but, avec une belle frappe de seize mètres. Cinq minutes plus tard, Jairzinho a marqué trois buts, et à la fin, Carlos Alberto a récupéré une autre passe de Pelé et a marqué le but du 4-1 final, dans la plus belle action du match et peut-être de la Coupe du monde. Le Brésil a remporté la coupe.

USA 1994

Le 4 juillet 1988, un événement historique est célébré à Zurich. Parrainés par les vieux renards Kissinger et Reagan, les États-Unis ont étonnamment obtenu l’organisation de la Coupe du monde, battant la concurrence du Maroc et, surtout, du Brésil. Pour la première fois, la compétition sportive la plus populaire et la plus importante sur le plan économique au monde, dépasse les frontières de l’Europe et de l’Amérique du Sud. Le ressentiment, pour la fédération brésilienne, est énorme.

Cependant, ce sera à l’équipe nationale de Romario et Bebeto, sur le terrain, de faire justice, en remportant le quatrième titre mondial : la première équipe nationale à le faire. Et ce sera aussi le championnat du monde de Bulgarie des phénomènes, de Stoichkov, meilleur buteur, Balakov et Lechkov, qui se classera même quatrième. Et aussi celle du Nigeria qui, comme le Cameroun quatre ans plus tôt en Italie, va révéler la fraîcheur et la grande croissance du football sur le continent africain.

Pendant plus de quatre-vingts minutes, ce sera l’Italie de Sacchi, promue à la huitième place après un tour pas très excitant. A cette occasion, Roberto Baggio renaîtra de ses cendres contre les Africains Sunday Oliseh, Daniel Amokoachi et Finidi George, marquant la reprise italienne jusqu’en finale, puis à nouveau contre le Brésil.

Les hommes d’Alberto Parreira sont pratiques : peu de fioritures, trois milieux de terrain expérimentés, Dunga, Mauro Silva et Zinho, le lent mais technique Rai (le frère cadet de Socrates) derrière les deux véritables phénomènes de l’équipe, Romario et Bebeto. Les triples défenseurs, tels que Cafù et Leonardo, ou alternativement Jorginho et Branco : deux attaquants supplémentaires en pratique. Sur le banc, sans jamais entrer sur le terrain, il y a aussi Ronaldo, dix-sept ans : considéré par beaucoup comme le véritable « phénomène ».

L’équipe verte et or a battu la Russie et le Cameroun avec facilité, en faisant match nul contre la forte Suède de Kennet Andersson et Henrik Larsson, qui terminera à la troisième place du Championnat du monde. Dans le huitième, après le « cri de Maradona » devant la caméra, trouvé positif pour un « amincissement » interdit, la Selecao croise et bat les États-Unis, dont la qualification parmi les seize meilleurs du monde est déjà un grand résultat. En quart de finale, les Brésiliens ont également dépassé les Néerlandais de Bergkamp, non sans avoir marqué deux buts. Pour décider, une bombe de punition du vieux Claudio Ibrahim Vaz Leal, alias Branco, une vieille connaissance de Gênes.

Demi-finales et finales.

Alors que l’Italie de Roberto Baggio donne maintenant un test de force contre la surprenante Bulgarie, éliminée par un une-deux mortel de la « queue de cochon » noir et blanc de l’époque, le Brésil fait de même, qui retrouve la Suède, avec laquelle il a déjà fait match nul lors de la phase de groupes. Thern, Brolin et le gardien Tomas Ravelli se sont révélés être des adversaires difficiles, mais il a dû se rendre devant la vitesse de l’unique vert-or : la tête de Romario a suffi pour ramener le Brésil en finale, après vingt-quatre ans depuis la dernière fois. À l’époque, il y avait Pelè et surtout l’Italie comme adversaire.

Pour les besoins de la télévision, le jeu se joue à midi et demi et le Rose Bowl de Pasadena, Los Angeles, ce 17 juillet 1994, est littéralement en feu. L’Italie est en état d’urgence et présente surtout un Roby Baggio visiblement blessé, souffrant d’une contracture des fléchisseurs de la cuisse droite. D’autre part, le Brésil est l’équipe qui fait le plus d’efforts et qui se rapproche le plus du but, dans les 120 minutes du match, prolongations comprises. Pour le prouver, une perche sur un coup franc de Branco et un but retentissant raté par le demi-arrière Mazinho, l’un des nombreux voleurs de ballons alignés par le pragmatique Parreira.

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Le Brésil s’est imposé aux tirs au but, grâce à des buts de Romario, Branco et Dunga. Pour les Azzurri, les meilleurs se sont trompés : Franco Baresi et, le plus décisif, Roby Baggio, en plus du tir paré de Massaro. Le Brésil s’impose 3-2, pour la quatrième fois champion du monde.

Corée-Japon 2002, le Brésil est pentacampeon

Après avoir surmonté le choc de 1998, lorsque le vert et l’or ont été coulés à juste titre par les Français, à domicile, menés par un formidable Zinédine Zidane, huit ans seulement après le dernier trophée, en Asie, Ronaldo a remis le trophée arc-en-ciel à son équipe nationale pour la cinquième fois.

Parmi les catastrophes d’arbitrage et les défauts d’organisation de toutes sortes, la Coupe du monde de Corée et du Japon ne restera certainement pas dans l’histoire, aussi et surtout pour le niveau général médiocre des équipes. Ce ne sera peut-être que la Turquie de Hakan Sukur, la seule véritable note positive du championnat, au point qu’elle sera troisième à la fin du tournoi.

Pour les Azzurri, ce sera un désastre, surtout à cause des choix faits par le coach Trapattoni et ceux, beaucoup plus de mauvaise foi, de l’arbitre équatorien Byron Moreno, auteur d’une direction de course dans la huitième entre l’Italie et la Corée du Sud, pour le moins embarrassante, qui a marqué la sortie de l’équipe italienne.

En tout cas, le Brésil marche sur ses adversaires pratiquement jusqu’en demi-finale, avec des buts en rafales, notamment contre la Chine et le Costa Rica. Ronaldo se démarque, bien sûr. Mais aussi Rivaldo, un grand partenaire d’attaque, et le jeune et brillant joueur de fantasy de Monaco, qui passera à Barcelone à la fin de la saison. Il s’appelle Ronaldinho et il ressemble vraiment à un phénomène. En quarts de finale, le seul match vraiment de championnat du monde, pour la chevauchée vert-or, contre la forte Angleterre entraînée par le vieux renard Sven Goran Eriksson, meilleure défense jusqu’à présent. En fait, ce sont les Britanniques qui passent, avec le furet Owen, qui utilise la malice de Lucio pour refroidir Marcos.

Mais quelques instants avant la pause, le génie de Ronaldinho éclaire à nouveau l’équipe de Felipe Scolari, le ct brésilien de l’époque, en envoyant son coéquipier offensif Vito Rivaldo dans les filets. La finale 2-1 a été signée par le futur joueur de fantasy de Barcelone puis de Milan, qui s’est moqué du coupable gardien de but anglais David Seaman par un châtiment empoisonné.

Brésil – Allemagne, finale sans histoire.

Puis en demi-finale, l’équipe verte et or a trouvé les Turcs, moqués pendant la phase de groupe avec un penalty inexistant. L’équipe de Sukur et de ses coéquipiers a surmonté la seule belle réalité du tournoi, le Sénégal de Fadiga, Bouba Diop et Diouf, qui, dès le premier jour, se sont même « permis » de battre les champions de France en titre. En tout cas, alors que les Allemands ont battu les Coréens, qui faisaient partie du quatuor de tête après un énième arbitre favorable (la nation espagnole se demande encore pourquoi elle a annulé deux buts en quarts de finale), grâce au troisième 1-0 consécutif, le Brésil remercie son bombardier Ronaldo, qui avec un « pari » du football à 5 réalise la passe du bon Kleberson. Elle s’achève également sur un score de 1-0, mais l’équipe de Scolari légitime la victoire, grâce à un jeu pétillant et à une série de parades de Rustu, défenseur turc extrême de grand talent.

À Yokohama, le 30 juin 2002, après une première mi-temps intense et jouée sur un pied d’égalité, c’est Ronaldo qui, une fois de plus, a délivré le titre à sa nation. Son une-deux est mortel : d’abord il remet au fond des filets un tir de Rivaldo, mal tenu par le très fort Kahn, puis il repart bien lancé par Gilberto Silva, et signe la finale 2-0. Le Brésil est champion du monde pour la cinquième fois, la seule équipe de l’histoire.

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