Kharja : «En Italie, je me suis fait un nom»

Publié le : 05 février 20193 mins de lecture

Rencontre avec Houssine Kharja, meneur de jeu de Sienne qui affronte la Roma à 18 heures, samedi. Du Paris-SG à Sienne en passant par le Sporting et la Roma, le Marocain de 26 ans a fait son trou. Entretien.

Houssine, Sienne se déplace aujourd’hui à Rome. Un match important et particulier pour vous…
Effectivement. Le fait de retrouver mes anciens coéquipiers,c’est toujours important pour moi. Je suis resté en contact avec certains comme Totti, de Rossi ou Mexès. Quand ils me disent que mon maillot est encore accroché dans le vestiaire, ça me fait chaud au coeur, vous imaginez !

Meneur de jeu avec Sienne, récupérateur ou latéral gauche avec le Maroc, vous savez tout faire ?
Je n’ai pas forcément de préférence. Avec Sienne, je joue derrière les deux attaquants. Avec le Maroc, j’ai même dépanné en défense centrale, quand El Karkouri ou Naybet n’étaient pas là. Mais le poste qui m’intéresse le plus, c’est celui… de titulaire !

De la région parisienne à Sienne, à 26 ans, votre parcours est atypique…
C’est sûr. J’ai commencé à Chanteloup-les-Vignes et puis jusqu’à 15 ans au PSG. Après une année au Gazelec Ajaccio, le Sporting est venu me chercher. J’étais dans la même promotion que Ricardo Quaresma ou Hugo Viana.
Une offre est venue d’Italie et de Serie B. A 20 ans, je suis devenu capitaine de Ternana, avant de rejoindre l’AS Rome.

Partir à l’étranger aussi jeune, c’est difficile ?
Comme beaucoup de jeunes de quartiers, on est prêt à tout pour y arriver. Je savais ce que je voulais. Et si t’as une chance sur 1000 de réussir, tu t’agrippes, tu ne la lâches pas.

Le Paris-SG, un rendez vous manqué…
Je devais intégrer le centre de formation. Mais c’est à croire qu’ils ont un très gros problème avec certains profils. Belmadi, un des joueurs les plus techniques que j’aie vu a dû aller s’éclater ailleurs… Idem pour Ragued… et d’autres. Je me souviens aussi qu’ils n’étaient pas tous d’accord quand je faisais le Ramadan. Mais, de la génération 1982, je suis un des rares à avoir percé et, en Italie, je me suis fait un nom.

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