Zoom sur l’histoire de la Juventus Turin

Publié le : 23 septembre 20209 mins de lecture

L’histoire de la Juventus a vu le jour en Italie. Plus précisément à Turin. En fait, le début de l’aventure Bianconeri, remonte au 1er novembre 1897, au XIXe siècle. Le club est fondé par une ligue de jeunes du lycée classique de Massimo D’Azeglio de Turin. Après avoir discuté sur l’avenir de leur passion, l’équipe a décidé de créer une équipe de football. A l’époque, le joueur, le plus âgé n’avait que 17 ans. C’est un jeu qui a été récemment importé d’Angleterre.

Juventus : le nom et les couleurs en noir et blanc

Compte tenu de leur âge et de leurs origines culturelles, les joueurs choisissent un nom latin, comme appellation de leur club. Ils l’appellent Juventus. Qui signifie, du latin : jeunesse. Le premier président du Juventus de Turin est Eugenio Canfari. La couleur du premier maillot, de ce club de football, est rose. Le championnat que l’équipe a joué, en Italie, pour la première fois, est daté de 1900.

Le « bianconero », désormais synonyme à tous égards de Juventus, est arrivé en 1903. Deux ans après le premier titre italien, avec Alfredo Dick comme président d’équipe, il quitte le club pour fonder le Torino.

Au tournant de la Première Guerre mondiale, l’équipe du Turin se renforce de plus en plus. Et en 1923, un nouveau chapitre s’ouvre avec la nomination à la présidence d’Edoardo Agnelli. C’est le fils du fondateur de Fiat. Cette étape de l’histoire de la Juve a été scellée par la définition d’un terrain propre à l’équipe, dans le Corso Marsiglia, toujours en Italie.

Entre 1930 et 1935, pour les Juventus de Turin, les titres nationaux et les titres de championnat sont arrivés jusqu’aux demi-finales de la Coupe d’Europe et de la Coupe des champions. Un autre succès survient à ce club de football, après la Seconde Guerre mondiale. En 1947, un événement décisif a lieu. Après la mort d’Edoardo, dans un tragique accident d’avion, en 1936, son fils Giovanni Agnelli (dit Gianni) prend les rênes du club.

Avec Gianni Agnelli sont venus les insignes de 1950 et 1952. C’est à cette époque que Giampiero Boniperti entre sur le terrain et va marquer l’histoire de l’équipe. D’abord comme joueur puis, depuis 1971, comme président succédant à Umberto Agnelli, le frère de Gianni.

La Juventus dans les années 1970 et 1980

Ceux qui ont Boniperti comme président de la société sont des années d’or pour les joueurs de la HCL. Comme succès, les Juventus de Turin ont décroché : deux victoires au championnat, neuf championnats, la Coupe de l’UEFA en 1977, la Coupe des vainqueurs de coupe en 1984, et une Coupe des champions.

Dans la liste de ces victoires, il y a aussi celle, très amère, pour ce club. Comme celui du 29 mai 1985, à l’occasion de la tragédie du Heysel à Bruxelles, où 39 personnes ont trouvé la mort. Les joueurs de la HCL s’envolent pour Tokyo et obtiennent le titre de champions du monde.

C’est la saison des grands noms. Ceux qui ont été introduits dans le club par l’entraîneur Giovanni Trapattoni. Les noms de ces joueurs sont : Zoff, Scirea, Tardelli, Cabrini, Causio, Gentile et Paolo Rossi, Ballon d’or 1982, Platini, Boniek.

Pour les Juventus de Turin, les années 80 se terminent par une deuxième tragédie : la mort du champion Gaetano Scirea. Celui qui, à l’époque, est du bras droit de l’entraîneur Dino Zoff. Ce meilleur joueur du club est passé à la meilleure voie, le 3 septembre 1989, à seulement 36 ans.

Voilà ce qu’affirme Dino Zoff, sur Gaetano Scirea, en 2009 : En fait, Gaetano Scirea, n’est pas seulement un grand joueur du Juventus de Turin. C’est un homme et un footballeur extraordinaire. Un exemple de style et de classe sur le terrain et en dehors. Nous avons partagé de nombreux moments avec lui. Nous étions toujours dans la même pièce pendant le camp d’entraînement. […] Il aurait été un excellent entraîneur, s’il en avait eu l’occasion. Il savait convaincre. Il aimait enseigner. Il aurait aimé le football d’aujourd’hui, même s’il n’était pas du genre à courir après les mirages du protagoniste. Il ne serait jamais devenu un personnage de couverture. Mais il aurait pu être entendu par tout le monde.

La Juventus dans les années 90

Aux côtés de champions de longue date, comme Vialli et Baggio au milieu des années 1990, Alessandro Del Piero, plus tard connu sous le nom de « Pinturicchio », a rejoint l’équipe. Alex sera le protagoniste absolu d’une phase triomphante. La saison est marquée, seulement, négativement par la mort d’Andrea Fortunato.

Avec lui, la Juventus de Turin a remporté la Coppa Italia et la Coupe des champions. Tout cela, jusqu’à ce que le club devienne champion de la ligue d’Europe, en 1996. En 1997, les joueurs comme : Boksic, Vieri, Amoruso, Montero, Zidane et d’autres nouvelles victoires sont arrivées.

Les années 2000 et le club Juventus

C’est la saison où Buffon, Thuram, Nedved, Del Piero et Trezeguet célèbrent le 26e Scudetto. Entre-temps, en 2003, un nouveau deuil frappe la société de la Juventus : la mort de Gianni Agnelli. Au bout d’un an, son frère Umberto est également décédé.

L’entraîneur est Fabio Capello. Les autres grands noms sur le terrain sont Emerson, Cannavaro, Ibrahimovic. Durant cette saison, l’équipe du Turin a beaucoup de succès en Italie, mais peu de satisfactions en Europe.

L’affaire Calciopoli et la série B

À la fin de la saison 2005-2006, le club de la Juventus, et notamment sa direction, dont Luciano Moggi, était impliqué dans le scandale dit « Calciopoli ». En conséquence de l’infraction d’association, l’équipe du Turin se retrouve à jouer, pour la première fois de son histoire, en Serie B. En plus de cela, la Juventus subit 9 points de pénalité et la révocation des championnats des deux années précédentes.

La renaissance de la Juventus

Pour la renaissance du club, le nouvel entraîneur du Juventus de Turin est Didier Deschamps. Ce dernier qui part de ses champions les plus représentatifs avec les grands joueurs comme : Del Piero, Buffon et Camoranesi, tout juste sortis du titre mondial remporté à Berlin, ainsi que Trezeguet et Nedved.

2006 est l’année du tragique accident de Ferramosca et Neri. Auquel est dédiée la victoire à Bologne et le retour en A du club de la Juventus de Turin.

Les autocars Ranieri, Ferrara, Zaccheroni se relaient entre les hauts et les bas. Entre trébuchements et reprises, le nouveau chapitre est confié à la présidence. Celle qui retourne à la « maison Fiat » avec Andrea Agnelli, le fils d’Umberto. Après une phase d’adaptation, ramène l’équipe au sommet.

L’entraîneur de la renaissance de la HCL est Antonio Conte. Les grands noms sur le terrain sont, entre autres, ceux de Vucinic, Vidal et Pirlo. Le club possède, également, son propre stade de la Juventus. C’est une saison de récupération, un nouveau Scudetto et la Super Coupe d’Italie arrivent, suivie d’une saison de records : la troisième drapeau italien d’affilée et 102 points à la fin du championnat en 2014.

Le club de Juventus de Turin depuis 2015

Avec Allegri, vient le quatrième Scudetto consécutif, et la dixième Coppa Italia, en plus d’un grand succès en Ligue des Champions.

Avec le changement d’équipe et une première phase de rodage, la saison 2015 a su donnée, à l’équipe de Juventus, 25 victoires sur 26 matches. Ainsi, la Juventus est championne d’Italie.

Les victoires, du club de la Juventus, en Italie sont renforcées par l’arrivée de champions tels que : Pjanic, Benatia, Dani Alves, Higuain, Pjaca. Le sixième Scudetto est une certitude. Un nouveau record, toujours couplé avec la Coppia Italia.

Les couleurs du club de Juventus

Le stade Allianz ou stade Juventus a été construit au début des années 2000, sur le Stadio delle Alpi, préexistant et démoli. Ce terrain de foot est organisé dans les quartiers de la Vallette et du Lucento, à Turin. Il accueille 41 507 spectateurs. C’est le premier stade, sans barrières architecturales, italien.

A côté de ce stade Juventus, pour célébrer le mythe de la HCL, le J-Museum s’est élevé. À l’intérieur de l’espace d’exposition, de nombreux visiteurs ont déjà pu apprécier l’histoire de la Juventus et la naissance de la légende du bianconero, de la fin du XIXe siècle à nos jours.

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