L.Diarra : «Nous avons les armes pour aller au bout»

Publié le : 11 octobre 20184 mins de lecture

Lassana Diarra n’a que 23 ans mais a déjà connu cinq clubs différents. Formé en France puis aguerri en Angleterre, le Français veut s’imposer en Espagne… et en C1. Entretien avec celui qui s’est rapidement imposé au Real Madrid depuis son arrivée cet hiver.
Une victoire en Ligue des champions passe par une qualification face à Liverpool… 
Je sais, je sais. Ça va être un match incroyable, contre l’une des très grandes équipes européennes. J’ai hâte d’y être, même si je pense que ça va être un match très dur pour les deux clubs. Liverpool est une équipe très coriace qui ne lâche jamais rien et va nous donner du fil à retordre. A nous de savoir nous adapter et d’imposer notre jeu.

L’un des matches dans lematch devrait être votre duel face à Steven Gerrard. Etes-vous nerveux ?
Non, super-excité. Gerrard est pour moi le meilleur milieu de terrain au monde car il peut tout faire : défendre, attaquer, créer des espaces, marquer des buts. C’est un monstre et je vais devoir être au top. Mais c’est un beau challenge et j’ai hâte de le relever.

Est-il capital pour vous de remporter lematch aller ?
Disons que nous ne pouvons pas nous permettre de perdre au Bernabeu. Liverpool est très solide défensivement. Nous devons impérativement rester bien concentrés. Mais nous venons de gagner neuf matches d’affilée en n’encaissant que deux buts, donc je suis persuadé que nous avons les armes pour battre les Reds et aller jusqu’au bout de cette compétition. Le Real peut gagner la C1.

Du Havre au Real Madrid, en passant par Chelsea, Arsenal et Portsmouth : le moins que l’on puisse dire, c’est que vous avez suivi un parcours atypique…
C’est vrai que ça n’a pas été facile pour moi d’arriver ici mais, maintenant
que je suis là, j’ai bien l’intention d’en profiter un maximum et de réussir une belle carrière dans le plus grand club du monde. J’ai connu de grands clubs en Angleterre. Mais le Real, c’est un tout autre monde. Tout est mis en place pour permettre aux joueurs d’être les meilleurs. Mais attention, ce n’est pas parce que j’ai signé que le travail est fait. Je ne suis pas venu ici pour passer des vacances. Le vrai boulot commence maintenant.

Est-ce à Chelsea que vous avez appris à être un vrai joueur professionnel ?
C’est clair. Avec un entraîneur comme Mourinho et des joueurs comme Makelele autour de moi, j’ai vite compris comment il fallait se comporter et travailler pour atteindre les sommets. J’ai passé trois ans à Chelsea et je suis très fier de mon parcours là-bas. J’étais très jeune quand je suis arrivé du Havre et j’ai dû bosser dur tous les jours pour m’accrocher tant le niveau au club était élevé. J’ai réussi à m’imposer un peu vers la fin et je me sers toujours des souvenirs que j’ai à Chelsea si j’ai un « coup de mou ».

Beaucoup pensent que le Real, qui n’a plus gagné la C1 depuis 2002, cherchait depuis des années le nouveau Makelele. Pensez-vous être la solution ?
D’abord, je dois dire que Claude est la référence en tant que joueur pour moi. Dès l’âge de 13 ans il était mon idole, et j’ai ensuite eu la chance inouïe de jouer à ses côtés en club et en sélection. Il m’a tout appris : comment me comporter sur le terrain et en dehors, aussi. Alors, quand les gens nous comparent, c’est une énorme fierté et si je réussis à remporter la moitié de ses titres avec le Real, alors, j’aurai remplimon pari ici.

ALEX HAYES, à Madrid
redaction@asport.fr

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